Revivez nos aventures en Australie et en Asie du Sud Est !

Penguin Island Paradise

Bonjour à tous !

                    

Me voici en direct de la bibliothèque de Perth pour poster mon billet sur Penguin Island !
L'île est située face à Rockigham, pour y accéder, il suffit de 10 minutes en ferry. Je sens que la journée va être splendide !
Lors de notre traversée en ferry, nous apercevons des personnes qui traversent à pied pour rejoindre l'île. C'est assez comique car ils lèvent tous les bras au dessus de leur tête pour tenir leur sac hors de l'eau. Sur le coup, on s'est dit qu'on aurait bien pu faire la traversée à pied ! Puis réflexion faite, impossible : je ne veux pas risquer de tremper mon reflex. 
Premier pied à terre sur Penguin Island : c'est un décor sauvage de rochers et de collines à la végétation très verte et rase. Les australiens ont su préserver cette île magnifique à  tel point qu'on se sent intrus parmi toute cette faune et flore. D'un côté de l'île, on découvre des rochers, des vastes plages, des vagues puissantes et de l'autre côté de l'île, une petite crique et une eau bleue turquoise très paisible. Au large de l'île, on voit des pélicans par centaine, des hérons, de gros lézards,  mais toujours pas de colonie de pingouins... Mais où sont-ils ? Nous apprenons que les pingouins fuient le soleil et la chaleur en se cachant dans la végétation et les rochers de l'île...  «ça, c'est ballot » !

 
  
 
 

L'unique construction humaine de l'île est une maisonnette où sont recueillis quelques pingouins afin de sensibiliser les visiteurs à la protection de l'île et de ses habitants. C'est l'occasion d'en apprendre plus sur leurs particularités, leur mode de vie, leur alimentation et surtout, on peut les voir de très près.  Des petites peluches. Ce sont des petites peluches d'à peine 40 cm. Quand on les voit, on a qu'une envie, c'est de les porter et de leur faire des papouilles, ce qui, évidemment, est défendu. L'atmosphère est sombre pour protéger les pingouins de la lumière et du soleil. Le seul pingouin que nous avons pu apercevoir sur l'île était si bien caché dans l'ombre que je ne peux même pas vous donner une photo. Voici la marche des mini empereurs !

                    


Après cette belle balade à travers l'île, nous choisissons de nous installer sur une petite crique, entre les rochers et l'eau translucide.
Evidemment, la baignade s'impose !

 
                      

Nous retrouverons le réseau internet dans une petite semaine, mon prochain billet est déjà prêt, j'ai hâte de vous le faire partager !

Bisous à tous !

 

La poisse !


Il y a des jours avec et des jours sans.
Je vous jure que si j'attrape le p'tit *** qui nous a vole notre telephone mobile alors qu'on bossait...
Et oui, il y a des jours avec et des jours sans, mais le pire c'est qu'un malheur n'arrive jamais seul...Plus de telephone mobile et plus d'internet non plus !
La ligne sera retablie dans une semaine... Je vous ecris donc d'un centre commercial, 2 dollars les 20 min, un decompte au dessus de mon ecran, un tabouret pas tres confortable et un clavier "qwerty" ou j'ai beau chercher mais je ne trouve pas les accents...

J'ai hate de vous faire decouvrir les prochains billets, mais comme vous, je vais devoir attendre.

Bisous a tous !

Flash Météo

 

Je ne veux pas jouer ma Catherine Laborde mais seulement vous souhaiter une bonne semaine !   ;-)

                                

 

VIP d'un soir


J' vous avais pas dit ? Non...  j' vous avais pas dit qu'il y avait énormément de sectes en Australie. La scientologie, mouvement relativement connue pour l'adhésion de célébrités comme John Travolta, Juliette Lewis ou Tom Cruise, est une des sectes les plus implantée en Australie, mais elle est loin d'être la seule. Et bien, nous avons été approchés par l'une d'entre elle. (Ne commencez pas à flipper, nous allons très bien)
Son nom ? Aucune idée.
Son idéologie ? Pas de croyances extra terrestres version Raël, pas de détentions des clés de l'univers, pas de témoins de Jéhovah, pas d'église philosophique luciférienne, pas de contrôle mental sur l'esprit, juste un concept qui fait mouche : gagner de l'argent, beaucoup d'argent.
And the story begins... (Je vous rassure encore, on va très bien, on n'a pas le QI de Tom Cruise !)
Nous sommes en train de vendre des jouets,  beaucoup de personnes sont curieuses de notre bel accent et nous demandent souvent d'où l'on vient, c'était le cas de cet australien trentenaire très sympa, Cameron. Il adore la France, il a visité Paris et la Normandie avec sa femme. Rouen, Honfleur, les plages du débarquement, on parle tourisme et c'est bien agréable. Nous lui expliquons que l'on travaille dur pour financer notre voyage pour les mois à venir. Il nous demande notre parcours, nos études et nous dit qu'il a peut être quelque chose à nous proposer. Super ! Echange de numéros de téléphone, on s'appelle, et on parle de tout ça autour d'un verre ! Jusque là tout est normal.  Il ne manque pas de nous rappeler dans la semaine, et décide de venir nous revoir pendant nos heures de boulot car, c'est vrai, nous n'avons pas beaucoup de temps libre.
« Alors, c'est quoi ce job ? » « Avant de vous expliquer l'activité, je vais vous présenter le concept. »
Il sort une plaquette. J'ai l'œil : pas de nom d'entreprise, pas de site internet, aucunes coordonnées mais juste un slogan : « The Internet - The Individual - The Infrastructure »
Bizarre, mais bon, écoutons. Graphiques, concepts économiques, théorie de chaîne de production directe aux consommateurs, bref, tout ce que l'on a déjà vu à l'école. « On peut se faire jusqu'à 240 000 dollars à l'année.» OOOh ! « Donald Trump soutient ce programme. » AAAAh ! « Coca Cola et Nestlé sont nos partenaires. » OOOh ! « Vous avez des questions ? »  « Je comprends parfaitement ces théories marketing et ces concepts économiques... mais concrètement, c'est quoi ce job ? » C'est à ce moment là qu'il nous invite à nous rendre à une conférence pour mieux comprendre et je cite, nous ouvrir les yeux.
Soit. C'est gratuit, il nous réserve les billets, RDV lundi prochain à 19h30.
Le soir même, je me précipite sur Internet pour rechercher des infos sur cette entreprise miracle mais douteuse. Rien. Nada.
2 jours après, retour au boulot et aux jouets où nous rencontrons un autre client, un français ! Père de famille, très sympa ce René ! Sa femme aussi. Nous discutons et expliquons que nous travaillons pour financer notre voyage. René nous tend alors sa carte de visite « Ecoutez, je travaille pour des gens fortunés, appelez moi, j'ai peut-être quelque chose à vous proposer ! »
Sur la carte de visite : « The Internet - The individual - The infrastructure. »
J'hallucine. Ma curiosité a été piquée, je dois savoir, c'est quoi cette organisation ?
Je rappelle René, nous le rencontrons avec sa femme. Il ressort exactement la même plaquette que Cameron. Les mêmes explications, les mêmes phrases, les mêmes questions, les mêmes annotations, le même temps de parole. Impressionnant. L'argumentaire est très bien ficelé, tout est réglé comme du papier à musique.
En bon français que nous sommes, nous savons garder le sourire et paraître très intéressés tout au long de son discours. Il nous invite (oh quelle surprise !) à une conférence lundi prochain à 19h30. Petit hic, ce n'est pas du tout la même adresse que celle donnée par Cameron. C'est quoi cette organisation ??? Allons voir.
Nous avons deux RDV à deux endroits différents à la même heure, le même jour... Nous décidons de décommander René.
Cameron nous a conseillé de venir en costume, genre super classe. Hors de question d'acheter des fringues supers classes pour une soirée étrange, nous irons en jean.
Jour J. Nous y voilà. Tout de jeans vêtus face... à des costumes-cravates et des grandes robes de cocktail genre j'ai eu l'oscar de la meilleure actrice... A ce moment précis, je pense intérieurement, « je m'en fous, je suis française », je ne sais pas pourquoi, ça n'a rien à voir, mais ça me rassure. Tout le monde sourit, tout le monde à l'air de se connaître, certains se prennent même dans les bras. Cameron nous accueille avec enthousiasme et nous confirme que le fait de venir en jean n'est pas un problème. Soit. Nous entrons gratuitement dans la salle grâce aux tickets de Cameron. Nous repérons une caisse enregistreuse, certains payent pour assister à ces conférences. C'est une belle salle, il y a une grande scène avec un pupitre, un micro et un grand tableau. Les premiers rangs sont réservés aux VIP. Grande surprise : nous nous retrouvons au second rang.  Nous, petits nouveaux en jean au second rang, les robes de cocktails et les sacs Louis Vuitton derrière...  et la sensation qu'il se passe un truc hors-norme ici.
Un type monte sur la scène sous les applaudissements du public et demande au « nouveaux » de lever la main.  Il nous souhaite la bienvenue et nous avons droit à une ovation de la salle. Il nous adresse fièrement un : « vous êtes à présent au bon endroit pour assurer votre futur et réussir votre vie » suivi par des cris de joie et des ovations. Pendant plus d'une heure, cet homme, je dois l'avouer, très charismatique, drôle et sympathique va exposer son parcours personnel et professionnel : sa famille, ses études, son premier job étudiant, la rencontre avec sa femme... et nous explique une fois de plus LE concept de la plaquette.
Tout le monde prend assidûment des notes, même Cameron qui connait pourtant le concept par cœur. Pendant cette conférence, cet homme va communiquer avec le public, ou plutôt ses fans, qui répondront  toujours présent par des cris, des encouragements, des rires ou des applaudissements. C'était vraiment impressionnant.
A la fin de la conférence, nous n'avons rien appris hormis la vague existence d'une organisation pyramidale qui génère de l'argent. Rien de plus. Nous sommes donc cordialement invités à la conférence de lundi prochain pour en savoir plus. Ben voyons...
Nous avons failli être enrôlés dans une secte ! C'était très drôle ! J'ai du mal à croire que tant de gens soient à ce point influençables face à ceux qui promettent monts et merveilles...  Tout est pensé pour se sentir important : entrées gratuites, places réservées aux VIP, l'illusion de rentrer dans une organisation d'élite grâce aux costumes et robes de cocktails, présentation à des gens « dits » importants de l'organisation...  Alors que des milliers de conférences comme celles-ci ont lieu dans différents endroits de la ville et du pays. Rassurez-vous, nous ne sommes pas faciles à embobiner.  Mais c'était une expérience captivante. Nous avons mené notre petite enquête, d'ailleurs, nous avons fait une copie du CD présentant le concept, comme souvenir ou comme preuve, ça reste à voir.  Au moins, nous avons été VIP d'un soir !

Les nouvelles : nous avons repris le boulot. Noël approchant à grands pas, les ventes augmentent de jours en jours. En tout cas, je vous confirme que de voir des sapins de noël, des guirlandes lumineuses et de la fausse neige, on y croit moyen quand il fait 30° et quand on porte des tongs.


On vous embrasse

Dressed UP Party Made in Australia

On savait les australiens friands de déguisement, mais on ignorait que l'Australien excellait dans ce domaine. Invités à une « dressed-up  party » dans les beaux quartiers de Perth, nous confirmons que le déguisement et la fête australienne, c'est tout un art !
Trigg Beach. Plage des surfeurs. Beau quartier. Belles villas. Belles voitures. Là où la fausse pelouse ressemble à une vraie. Le thème de la soirée « Good/Evil »,  « les  bons » contre « «les mauvais », les « gentils » » contre les « méchants », les « mignons » contre les « exécrables », ça promet !
Nous avons débuté notre recherche de costumes avec pour maître-mot : économie ! Contrairement aux boutiques de farces et attrapes françaises, les commerces spécialisés australiens proposent beaucoup plus que des dents de vampires, des chapeaux de cowboy et des perruques de sorcières. Ici, on hésite entre le costume en fourrure de Grosminet, la tenue très gonflée de Buzz l'éclair, la tenue toute en muscles de Batman, l'accoutrement du pirate Jack Sparow, l'habit du seigneur Godefroy le Hardy et j'en passe !  On ne sait plus où donner de la tête, les costumes sont dignes d'un assortiment de macarons : on ne sait lequel choisir et on les voudrait bien tous. Le hic : le prix. Même à la location, on dépasse la limite du maître-mot : é-co-no-mie. Il va falloir faire preuve d'imagination !
Nous portons notre choix sur les super-héros.
Alexandre en « Clark Kent/Superman ». Il suffit d'acheter un T-shirt avec le logo de superman, porter une chemise au dessus, après, c'est juste l'affaire de mettre et d'ôter ses lunettes en temps voulu. Argument économique : il pourra toujours remettre le T-shirt ensuite.  
J'avoue que les supers-héros, ça m'a inspiré moyen, je me suis contentée d'incarner une  « pseudo-fantomette ». (D'ailleurs, elle fait quoi exactement Fantomette ?) Suffit d'acheter une p'tite robe noire et un masque bon marché, je me servirai de ma micro-serviette de bain comme cape (si, si, je vous jure que la micro-serviette de bain, ça fait une cape de compétition !) Argument économique : et bien, une robe noire, c'est un basique. Alex n'est pas convaincu par la qualité de cet argument. Il soutient que c'était plutôt une occasion pour moi de m'acheter une robe...  hum, hum... N'empêche une robe noire, ça reste un basique.

Nous entrons dans la maison. Superbe. De la musique, un bar, un ange, un démon, je vois Hulk près du buffet. Hitler discute avec un terroriste kamikaze. Il y a des distributeurs de glace pilée alcoolisée. Le pape danse avec un papillon. Il y a des muffins. Jack Sparow sert un verre...  à un autre Jack Sparow. Bonnie and Clyde fument une clope dans le jardin. C'est génial. Nous profitons de la soirée (je profite aussi des muffins), nous sympathisons avec un diable photographe qui gare des bateaux à Fremantle, la mort de « Rencontre avec Joe Black » qui avait un p'tit verre dans le nez et un Geek qui s'avéra être champion du monde de planche à voile. C'était super sympa ! Juste un p'tit moment de solitude quand tous les australiens se sont précipités sur la piste de danse aux premières notes d'une chanson apparemment « super hyper méga » connue... qu'on ne connaissait pas. Tout le monde chantait à tue-tête, c'était une version beaucoup plus rock mais sans doute aussi culte que « sous les sunlights des tropiques »...  

  

L'anecdote de la soirée : nous avons sympathisé avec une superstar sans le savoir ! Steve Allen, ça vous dit quelque chose ? Si vous êtes passionnés de sports nautiques sûrement, sinon... comme moi, ça ne vous dit rien. Une superstar et un dieu vivant en Pologne, rien que ça. Et bien, on l'a réalisé bien après. LEGENDARY !

                                           

ROCKingham

               

Paisible ville côtière, à 50 km au sud de Perth, Rockingham offre un environnement naturel merveilleusement préservé. C’est l’un des meilleurs site pour apercevoir des dauphins, des otaries et des manchots. On y retrouve un peu l’ambiance qui règne à Fremantle : décontractée, paisible, no stress quoi…
Je ne m’attendais pas à une eau aussi transparente, je me suis maudite : j’avais oublié mon maillot de bain ! Nous avons donc une bonne raison pour y retourner, car ne pas se baigner dans une eau aussi translucide, ça relève du crime ! 

 
 
  

A 700 m des côtes de Rockingham se situe "Penguin Island", littéralement, "l'île aux pingouins". Un des rares endroit au monde où on peut observer une colonie de 1200 mini-pingouins ! Une deuxième bonne raison de retourner à Rockingham maintenant !

Jamais deux sans trois, la troisième bonne raison, c'est qu'il y a un marchand de glace avec des parfums de folie ! Parfums miel - amande avec morceaux de chocolat blancs, parfum caramel praliné avec des amandes grillées, parfum acidulé pamplemousse fraise citron, parfum fudge cookies... Conclusion, vous aurez l'occasion de revoir des photos de Rockingham, nous essayerons de nous rendre à "Penguin Island", des pingouins de la taille d'une main, il ne faut pas rater ça ! Idem pour les crèmes glacées.

On vous embrasse

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Allô maman bobo...


Arrêtons de mettre l'Australie sur un piédestal. Oui il fait beau, oui il fait chaud, oui la vie est belle, oui certaines plages sont à couper le souffle, oui les surfeurs ont la classe, oui un koala c'est trop mignon et ici, le kangourou est une viande à p'tit prix, oui, oui, oui !!!

Acte I
Vous m'imaginez aussi avec une peau toute halée qui sent bon le soleil et le monoï. A dire vrai, c'est plutôt une peau rougie qui sent bon la crème protection 50 et la biafine. Et ce n'est pas tout, chaque année, ma peau a droit aux allergies provoquées par le soleil.
Traduction : plaques rouges urticantes sur les bras et le cou... en France.
Traduction australienne : plaques rouges urticantes sur les bras, le cou, le décolleté, les poignets, les mollets et le ventre (je réfléchis si je n'oublie pas une zone...)
Eh oui, bonjour les UV car le trou de la couche d'ozone est au-dessus de nos têtes ! Mais ne vous inquiétez pas, je suis un traitement efficace et tout va mieux maintenant.

Acte II
Maintenant que ma peau va mieux, fallait bien que le ciel me tombe sur la tête, ou plutôt sur mon pied. Certains me diront « encore » ? Oui. Encore. Après un arrachement osseux dû à un mauvais équipement sportif (belle expression pour éviter de dire que je n'avais pas les baskets adéquates), mon pauvre pied droit a encore subi un mauvais coup. Ceux qui me connaissent bien savent que j'ai un problème : je shoote dans tout ou presque tout. Les tables basses, les chaises, les pieds du sommier, les armoires... en gros tout ce qui touche par terre. C'est dur, je sais... et je n'ai pas de problème de vue.
Alex est blasé à chaque fois qu'il assiste à un « shooting » :
- « Mais... t'as pas vu la table basse ? »
- « Ben...si. »
- « Pourtant elle a toujours été là... »
- « Ben... je sais. »
Je n'ai aucune explication rationnelle, vous avez des théories vous ? J'ignore comment résoudre ce problème, des genouillères et des chaussons blindés peut-être.
Bref, hier, je marchais dans le salon et j'ai shooté dans ce satané canapé qui était... à sa place. J'entends un léger « crac », le temps que la douleur monte au cerveau, je trébuche, me rafle le genou par terre (info : c'est de la moquette) et me voilà sur le sol en tenant mon malheureux p'tit doigt de pied avec la larme à l'œil.
Alex : « Mais... t'as pas vu le canapé ? ». Vous connaissez la suite. 
Il m'a dit que ça m'apprendra à ne pas regarder où je marche. Il a vite regretté sa phrase quand il a vu l'état de mon pied le lendemain : volume doublé et violet, j'ai maaaaal !

Et depuis, le monde se divise en deux catégories :
- ceux qui se marrent en voyant mon pauv'p'tit doigt de pied tout violet
- et ceux qui compatissent avec mon pauv'p'tit doigt de pied tout violet
Quoiqu'il en soit, je ne pense pas qu'il soit cassé car j'arrive à le bouger, il est juste enflé, rouge et un peu violet... bientôt jaune. La classe avec mes nouvelles chaussures...

Je souhaitais faire un acte III dédié à mon genou éraflé par la moquette mais j'ai râlé un bon coup, donc ça va mieux. Vous croyez quoi ? C'est pas parce qu'on vit en Australie qu'on n'est plus français...
Pour info, Alex est bronzé et en pleine forme. Quand je vous dis que le monde se divise toujours en deux catégories...

 

Yanchep ou rendez-vous avec les koalas

Hello Hello !

Suite et fin de notre petite virée, et nous l'achevons en beauté !
Dernière étape : Yanchep National Park où le koala est roi ! Ce parc national offre une vue panoramique sur la mer et sur le lac « Loch McNess » (et non le « Loch Ness » hein ?). On y trouve ce que l'Australie a de plus beau : la culture aborigène, la flore australienne, sans oublier les kangourous, les koalas, les perroquets et des volatiles magnifiques dont j'ignore les noms. Tous vivent comme des rois dans cette magnifique réserve. Ils ne sont évidemment pas sauvages mais ils y vivent en semi-liberté. Le personnel veille sur la santé et le bien-être de leurs petits protégés.
Malheureusement, nous n'avons pas croisé de kangourous, mais quel bonheur d'apercevoir des koalas ! Pour les trouver, entrons dans la réserve d'eucalyptus... reste à chercher le nez en l'air : trouvez en un, la tribu n'est pas loin ! Nos amis les koalas sont calmes, trèèèès calmes comme on les imagine, mais quand il s'agit de sauter de branche en branche ou de se déplacer à l'ombre avant la sieste, ils sont très agiles et très impressionnants ! Ce sont de véritables peluches et leurs acrobaties sont très cocasses ! A la fin du billet, je parie que vous aussi vous en voudrez un...

                                     
                             
                             
                             
                             
                             
                            
                             
                                                        
                                    

Même le meilleur a une fin : nous reprenons le boulot dès lundi. Ca fiche un coup de froid, non ?
C'est parti pour 6 semaines de boulot à 58 heures / semaine, et ce, jusqu'à noël ! Car, oui, nous avons acheté nos billets pour Sydney et nous décollons le 25 décembre ! Vous avez bien compris, nous allons passer la journée de noël au dessus de l'Australie ! Vivement noël...

Bisous à tous

 

Sandsurfing à Lancelin

Continuons notre « trip de 2 jours » dans le nord de Perth !

Après la visite de Cervantes et du Pinnacles Desert, direction Lancelin, une petite ville côtière à 130 km de Perth.  Ses eaux peu profondes protégées par un récif créent les conditions idéales pour pratiquer du kite-surf et de la planche à voile... Bon j'avoue, on ne fait ni planche à voile, ni kite-surfing, (on essayera de prendre quelques leçons promis) mais nous avons découvert un sport sympa et à notre portée : le sandsurfing !
Surfer sur le sable, oui, mais où ? Sur les dunes de sable blanc pardi ! Elles sont tellement répandues qu'on croirait surfer dans le désert ! Le sandsurfing, c'est rock'n'roll et en plus, on se sent en sécurité, je les attends moi les requins, même pas peur !

 
 
 

Et derrière les dunes...

  

Suite et fin de notre p'tit séjour dans le prochain billet !

On vous embrasse !
Merci à tous pour vos commentaires ! ;-)

Cervantes & Pinnacles Desert


Bonjour à tous !

Nous sommes partis pour 2 jours dans le nord de Perth et nous en avons eu plein les yeux !

A commencer par Cervantes, un petit port langoustier à 245 km de Perth. 
Nous y avons réservé une chambre dans un backpacker (auberge de jeunesse), dortoirs, cuisine commune, douches et toilettes communes, pas le « grand luxe » quoi, mais le vrai luxe finalement, c'est d'être juste à côté de cette plage paradisiaque... Welcome to Cervantes mate !!!

  
 

A voir et à faire : le désert des Pinnacles, la lumière est parait-il sublime au coucher du soleil. Intégré au Nambung National Park, ce désert est hérissé de milliers de formations calcaires qui forment un paysage surnaturel. Le sable blond, riche en calcaire, provient des coquillages. Compacté sous l'effet de la pluie, puis érodé, il a donné naissance à ces formes étranges qui atteignent jusqu'à 5 m de hauteur (notre voiture sur la première photo pour vous donner une idée).
Nous avons passé un bonne partie de l'après midi dans ce désert si particulier, car entouré de l'océan indien et des dunes de sables blanches (on dirait de la neige, non ?). Nous sommes revenu le soir pour admirer le soleil se coucher, les couleurs étaient surprenantes et tiens, une bonne surprise avant de quitter les lieux : un p'tit kangourou !

 
 
 
 

Et à 20 km de ce désert, loin des paysages des Pinnacles mais proche du paradis : Hangover Bay, une plage de sable blanc, tout simplement parfaite. Sauvage, déserte, si bleue, si belle... 

 

                           
Certains disent que l'important n'est pas la destination mais le voyage. Je pense qu'en Australie, le voyage est aussi important que la destination, car rouler des heures dans le désert au milieu de la terre rouge et entourés d'une végétation à perte de vue, c'est un autre monde. Sur la route, on peut aperçoir de nombreuses carcasses desséchées de kangourous, des pneus éclatés,  et évidemment, les stations essence et les panneaux d'indications se font très rares ! Nous rencontrons des émeus (un a failli passer sur le capot) et des lézards à la tête de serpent et à la langue bleue. J'aurais pu vous montrer une meilleure photo de celui-ci mais j'ai pris peur quand sa gorge s'est gonflé d'un coup... j'ai couru ! Pour une des photos suivantes, désolée pour les âmes sensibles, mais vous avez décidé de partager mon voyage pour le meilleur et pour le pire !

 
 
 

Et notre séjour continue...

See ya'

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