Kings Canyon offre les paysages les plus époustouflants de l'Australie Centrale et restera un des sites les plus marquants de notre voyage. Nous sommes de grands malades, alors on a choisi de parcourir la « Kings Canyon Kim Walk », un parcours de 5 heures, déconseillé lors des pics de températures entre novembre et avril... 5 heures de randonnées à 45 degrès au mois de février, oui, nous sommes de grands malades, mais des malades organisés : pour faire face à l'atmosphère étouffante, chacun doit emporter 5 litres d'eau. Il est recommandé de boire toutes les 15 minutes. Difficile de voyager léger, mais c'est indispensable pour tenir jusqu'au bout.
Pendant 5 heures, nos efforts ont été récompensés par des vues spectaculaires et la découverte d'une oasis, à l'intérieur des gorges, appelée très justement « Jardin d'Eden ». Une piscine naturelle à mi-chemin du parcours. Après 3 heures de marche dans les sentiers abruptes, une p'tite tête dans le jardin d'Eden, on ne dit pas non ! L'eau est comme la roche, de couleur rouge ocre. Pendant la baignade, on reste vigilants quant aux rencontres avec la faune. Les falaises et les gorges brûlantes sont le paradis de nos amis les serpents, friands des p'tites siestes au soleil, pourtant aucune mauvaise rencontre. Nous sommes sans doute passés juste à côté, mais, pas vu !
Cette découverte de Kings Canyon a été pour toute la troupe une révélation. L'un des plus beaux paysages que l'Australie peut offrir et quelle baignade !
:)
Avec près de 500 000 visiteurs par an, ce parc national est l'un des plus beaux sites naturels avec son rocher Uluru (Ayers Rock) et les Monts Olgas. Ce site possède une profonde signification culturelle pour les aborigènes, il est sacré. Véritable emblème de l'Australie, Uluru mesure 3,6 km de long et s'élève à 348 m. On estime que la partie visible ne reprèsente qu'un tiers de cette masse colossale. Le paysage d'Uluru change de façon spectaculaire avec les différentes lumières du jour. De couleur ocre brun l'après-midi, la roche devient orange éclatant au crépuscule en passant par toutes les gammes de rouges. Nous avons assisté au coucher et au lever de soleil, surnaturel !
Le site étant sacré, il est interdit de faire du camping sauvage. Les campeurs sauvages comme nous sont traqués par les rangers. Nous décidons donc de faire entorse à notre « Wild Camp Philosophy » en passant la nuit au camping , avant tout pour respecter le site et le droit aborigène. Et puis, le camping, il y a des bons côtés :
- les douches !!! C'est un vrai bonheur de se doucher ! Les points d'eau et les douches dans le désert, c'est notre quête du Graal !
- les emplacements sont sécurisés, peut-être moins de serpents dans le coin. Il y a aussi des barrières anti-dingos.
- les restos ! Bon, c'est loin d'être les Champs-Elysées, mais à plus de 3000 km des côtes, on est bien contents de trouver un pub qui sert du kangourou, de l'émeu et du crocodile. (D'ailleurs, je ne suis pas fan du croco)
Après le lever de soleil, nous avons sillonné Uluru avec un ranger pour comprendre la faune, la flore, la géologie et la mythologie des lieux. Certains sites sont interdits aux visiteurs et il est souvent interdit de photographier certaines façades, car sacrées pour les aborigènes.
Autre polémique : l'ascension d'Uluru. Les aborigènes demandent aux visiteurs de respecter le site en choisissant de ne pas escalader le rocher. Par ailleurs, le ranger nous a informés des dangers de cette ascension. Crises cardiaques, chutes, déshydratations, beaucoup de touristes ont trouvé la mort en sous estimant les dangers d'une telle ascension.
Uluru fait de l'ombre aux Monts Olgas alias Kata Tjuta. Cet étonnant regroupement de rochers arrondis sont à environ 30 km d'Uluru. J'ai trouvé Kata Tjuta aussi captivant qu'Uluru. Nous avons sillonné ces rochers irréalistes lors d'une randonnée dans les Walpa Gorges. Chaud, chaud, très chaud.
Après avoir fait le plein de pétrole, de nourriture et d'eau, nous voici on the road again direction Kings Canyon !
A 600 km au nord de Port Augusta se situe la capitale mondiale de l'opale, Coober Pedy.
La découverte d'une opale par un ado en 1915 et la perspective d'un éventuel gisement ont attiré des chercheurs du monde entier. Fortunes gagnées ou perdues, affaires louches, complots, vengeances, certains mineurs sont même devenus fous en creusant des dizaines d'années pour presque rien. On trouve près de 40 nationalités dans cette ville fantôme troglodytique et la température peut grimper jusqu'à 50 degrés.
Les habitants les plus envahissants ? Les mouches. L'objet indispensable c'est la « fly-net », un filet à porter au dessus de son chapeau pour faire barrage à ces hordes infernales et omniprésentes. Elégant.
Coober Pedy en aborigène signifie « le terrier de l'homme blanc ». En effet, on compte près de 250 000 puits de mine en ville et dans les alentours. D'ailleurs, il y a beaucoup de panneaux « Attention Danger » - regardez où vous marchez - ou encore - ne reculez pas -. Certains touristes sont décédés en prenant un peu trop de recul pour un meilleur cadrage photographique (Rahhh les amoureux de la photo...), une chute de plus de 30 mètres, ça ne pardonne pas. On trouve dans la ville des mines publiques. Chacun peut creuser en espérant trouver une opale et qui sait, peut-être devenir riche ! J'ai tenté ma chance en jouant au mineur, pendant quelques minutes seulement, car le soleil brûle si fort qu'au bout de 8 minutes, ce n'est plus drôle du tout et on abandonne. Ci-dessous, vous découvrirez aussi le surprenant golf de Coober Pedy :)
Nous souffrons tous de la chaleur, on comprend que l'église, les magasins et 50% des habitations soient sous terre. Dur de s'habituer à cette chaleur écrasante, on étouffe presque. Ici, tout est desséché et poussiéreux, on se croirait dans un autre monde, la ville et les environs ont d'ailleurs été les lieux de tournage de MAD MAX.
Moon Plain & Breakaways
La Breakaways Reserve est une formation rocheuse aride blanche et ocre qui a été rendue célèbre par Mad Max III. On y aperçoit aussi la « Dog Fence » (la clôture anti-dingos) et l'étrange Moon Plain. Simplement extraordinaire.
Coober Pedy est la dernière halte avant le cœur de l'Australie, Uluru. Nous prenons soin de bien recharger nos bidons d'eau à une pompe payante prévue à cet effet. Nous partons avec 90 litres d'eau (pour 3 jours seulement) pour rejoindre le Mont Uluru. Mais comme Berny le fermier australien nous le disait : « Dans le désert, ce n'est pas le manque d'eau qui vous tuera en premier, c'est le soleil ahahaha !!! ». Ah.Ah.Ah.
PS : Aucune rencontre de serpents à ce jour, juste des marques sinusoïdales sur le sable. L'Outback australien abrite 7 des 10 serpents les plus mortels au monde. Nous sommes très vigilants, nous faisons attention où nous mettons nos pieds, où on plante la tente et on vérifie bien les alentours quand on va au p'tit coin :)
On vous embrasse !
Hello !
Avant de commencer votre lecture, je vous invite a derouler la page vers le bas, juste histoire de verifier que vous decouvrez l'aventure dans le bon sens. Eh oui, voici une cascade de billets !
Le mot d'ordre, c'est WILD CAMP ! Camper dans la nature si possible. C'est beau et c'est gratos (quand on ne se fait pas choper par les rangers). Nous avons passé notre première nuit sur une aire aménagée, notre seconde nuit sur une plage et la troisième sur un terrain privé : celui de Berny et Suzan, un charmant couple de fermiers australiens près de Port Augusta.
Anecdote : Il est 20 heures, la nuit tombe dans une heure, il est plus que grand temps de trouver un endroit où planter la tente. Aucune aire de repos en vue, aucun espace sauf pour camper (il faut éviter les herbes hautes, paradis des serpents australiens si sympathiques), il faut prendre une décision et vite : demander à la ferme la plus proche de nous accueillir. Les fermiers sont australiens (donc sympathiques) et ils ont des milliers d'hectares : ils peuvent bien prêter 10 m² à des pauvres jeunes voyageurs comme nous pour une nuit...
Nous entrons dans la ferme avec le van, nous apercevons le fermier. Le fermier nous voit. Nous nous dirigeons vers lui avec le van. Il nous fait de grands gestes. Aucun sourire. Il crie très fort. Il n'a pas l'air content. Oups.
Les premiers contacts avec les fermiers australiens sont trompeurs. Il nous sert la main, nous souhaite à tous la bienvenue (en parlant toujours très fort :)) et nous propose une parcelle de son terrain où nous pouvons passer la nuit. Le terrain qu'il nous propose est un point culminant avec une vue époustouflante sur les Flinders Ranges. Très contents, nous commençons à installer les tentes tout en profitant du coucher de soleil sur les Flinders Ranges, quand soudain... une voiture ou plutôt un 4X4 de police. Un véhicule de police sur un terrain privé venant dans notre direction au milieu de nulle part, faut pas être sorti de Saint Cyr pour comprendre que c'est pour nous... Pendant que le 4X4 de police s'approche au loin, chacun tente de se rassurer « mais on a demandé l'autorisation au fermier ! », « c'est légal ! », « et c'est un terrain privé ! », « on n'a rien à se reprocher, calmez-vous ! ». La police australienne est reconnue pour être sans pitié. La voiture est là, la vitre se baisse : un grand sourire « G'day ! How are you buddies ? ». Tout le monde bloque pendant quelques secondes avant de répondre et d'engager la conversation. Le policier nous demande qui on est, et qu'est ce qu'on fait en Australie avec beaucoup de politesse. On explique notre voyage, notre parcours, nos projets. L'interrogatoire de police se transforme en séance d'information et de conseils sur les sites incontournables de la région. Le policier pose pour une photo avant de nous souhaiter bon voyage. Soulagés, nous continuons notre installation et préparons notre dîner tranquillement. Nous aperçevons alors un autre véhicule, ce sont les fermiers Berny et Suzan qui nous rendent visite avec une glacière remplie de bières et de vins australien. Suzanne nous tendant une bière : « Je dois m'excuser, j'ai vu récemment un documentaire aux informations, une bande d'européens en van se font passer pour des voyageurs s'organise pour demander l'hospitalité et voler les fermiers ensuite. J'ai eu peur, j'ai cru que c'était vous alors j'ai appelé la police qui est arrivé en moins de 5 minutes (on confirme) ! Je suis désolée ! J'étais inquiète jusqu'à ce que le policier me dise « ce ne sont pas eux que nous cherchons, ils sont parfaitement clean ! »
On a tous rigolé un bon coup en tentant de rassurer et de déculpabiliser Suzan qui n'a cessé de s'excuser. Nous avons passé la soirée tous ensemble, sans oublier de taquiner Suzan. A ses questions comme : « vous faites quoi dans la vie ? » nous répondions sérieusement « on se fait passer pour des voyageurs et on pille les fermiers, et vous ? ». C'était une soirée très spéciale, une vraie complicité est née entre les fermiers et nous. La soirée était parfaite, une bonne anecdote, du vin, des cigares, la pleine lune éclairant toute la vallée, la voie lactée et une vue magnifique sur les Flinders Ranges, c'était magique. Cerise sur le gâteau : nous avons aperçu la ISS, la Station Spatiale Internationale pendant quelques minutes.
Bernie et Suzan nous ont invité pour le breakfast le lendemain matin. Pancakes, saucisses, lards, toasts, œufs sur le plat, Suzan nous a préparé un p'tit déjeuner de champion (un aussie breakfast surtout). Avant notre départ pour rejoindre les Flinders Ranges, ils nous ont donné une bouteille de vin, des magazines VOGUE (pour nous les fiiilles !) et des cartes des alentours. Suzan s'est pris d'affection pour nous, après s'être échangé nos coordonnées, elle nous a dit avec humour : « Quand vous arriverez à Alice Springs, envoyer-moi un mail pour me dire que vous êtes bien arrivés, sinon, j'appelle la police ! Et vous savez que je peux le faire ! »
On vous embrasse
Organisons nous vite, organisons nous bien. Première tâche à effectuer : les courses (pas très aventurier pour l'instant, j'avoue, mais je vous assure, à 5 avec 3 cultures différentes, c'est pas du gâteau !). Entre Allemands, Italiens et Français, il faut faire des compromis.
Nous, les frenchies, on n'est pas compliqué, on veut les prix les plus bon marché. (ça parait pas, mais c'est déjà le début des problèmes ). L'Italienne Angelika insiste pour prendre la marque de pâtes BARILLA (rappelez vous « Barilla, n°1 des pâtes en Italie »... et bien c'est 70% plus cher que les pâtes de marques distributeurs), idem pour le pain de mie, pour les galettes de riz, les céréales... alors quand l'allemand insiste pour acheter des boites de thon et du salami pour le p'tit dèj, c'est le remake des guerres mondiales ! Mais oui, je blague ! Chacun se taquine sur ses habitudes alimentaires, mais nous trouvons toujours des arrangements pour tous. Il suffit d'anticiper les besoins des uns et des autres. On négocie et on adhère.
Nous avons le van, nous avons la nourriture, nous avons l'eau, c'est parti pour le road trip!!!
Avant de s'attaquer au désert, nous avons sillonné la Yorke Peninsula. La troupe fait donc connaissance autour des plages de sable blanc à perte de vue (endroits idéals pour improviser déjeuners et premières séances photos), dans des piscines creusées dans la roche au bord de mer ou encore en découvrant des gorges arides avec vue spectaculaire sur des plages désertes. Chacun savoure la brise du large, car nous n'allons pas la voir de sitôt.
Bonjour tout le monde !
Je m'attaque maintenant au récit de notre aventure via le désert australien.
Le challenge du voyage, c'est de trouver des « lifts » : rencontrer des voyageurs allant dans la même direction, souhaitant visiter les mêmes sites en chemin et partager les frais de pétrole et de nourriture. Rappelez-vous, nous avions trouvé un lift Sydney - Melbourne. Cette fois ci, nous avons organisé un lift Adélaïde-Darwin. Nous avons trouvé un van à louer à un particulier (beaucoup moins cher qu'une agence de location). Ne reste plus qu'à trouver nos compagnons de route ! C'est ainsi que nous avons rencontré Chris (Allemagne), Angelika (Italie), et Johannes (Allemagne).
Au programme : plus de 5500 km* à partager, beaucoup de BBQ, des feux de camp dans le bush australien, trop de « noodles » (pâtes chinoises bon marché à 62 centimes australien le paquet, une économie certaine mais une note gustative de 1,5/10) et surtout beaucoup, beaucoup, beaucoup de litres d'eau, de sueurs et d'aventures dans l'outback australien, le vrai.
*Le parcours Adélaïde -Darwin compte 3000 km. Je compte 5500 km en comptant les nombreux détours pour visiter les sites et parcs nationaux.
De retour à la civilisation après 2 semaines dans le désert. Nous sommes vivants. Avant de vous partager notre aventure, je rattrape mon retard sur mes billets. De retour à Adélaïde donc. Sinon, contente de revenir à la civilisation.
Toute l'Australie se plie en quatre pour célébrer le 26 janvier, et oui, c'est la fête nationale ! Encore une fois, les évènements de cette journée diffèrent complètement de notre 14 juillet. Quand la France exhibe l'étendue de ses forces armées (ceci est un fait, non une critique, je suis la première à aimer le défilé du 14 juillet), le gouvernement australien lui, invite les citoyens à profiter pleinement de cette journée pour s'amuser et surtout organiser un BBQ ! Si, si, des affiches 4X3 aux allures de propagande envahissent la ville et encouragent les australiens à organiser un grand BBQ ! La fête nationale australienne est très festive. Tout le monde arbore fièrement les couleurs australiennes sur les joues, sur des T-shirts, des shorts, des chapeaux ou des drapeaux.
Comme chaque année, les australiens se sont mobilisés pour organiser une compétition de tongs géantes dans chaque grande villes du pays : Perth, Sydney, Melbourne, Adélaïde, Cairns et Darwin. L'objectif de la compétition : réunir le plus grand nombre possible de tongs gonflables géantes dans l'eau ! Un évènement hors du commun et surtout un gros coup de pub pour la marque de tongs Havaïanas. L'année dernière, la plage gagnante était la fameuse Bondi Beach à Sydney. Cette année, Perth a remporté la compétition !
Après cette journée sur Glenelg Beach, nous assistons au défilé au cœur de la ville. Les maigres forces armées ouvrent le défilé pour vite laisser place à toutes les communautés immigrantes. Des Maoris aux polonais, des indiens aux chinois, des vietnamiens aux irlandais, des brésiliens aux somaliens, chaque communauté défile fièrement en habits traditionnels mais aussi et surtout, avec le drapeau australien. Leurs cris de joie ne sont pas vive la Chine ou vive l'Irlande mais « Aussie, Aussie, Aussie, Hoy Hoy Hoy ! ». Ces communautés chantent leur reconnaissance et leur bonheur d'appartenir à ce nouveau pays sous les applaudissements du public. Les communautés immigrantes sont d'autant plus misent en valeur avec l'attribution de récompenses à la fin du défilé, comme «meilleures réalisation de costumes» ou encore «meilleurs chorégraphies ». Les communautés africaines sont sorties vainqueurs de ce défilé 2010, elles ont raflé beaucoup de prix.
Regarder défiler ces communautés immigrantes sous les applaudissements du public m' a beaucoup émue, car je pense qu'un évènement similaire en France n'arrivera pas de sitôt. Le jour où nos communautés immigrantes défileront en criant « vive la France », appelez-moi. Ici, on sent une véritable connexion entre les anciens et les nouveaux australiens. Et comme dit Monsieur le Maire d'Adélaïde : « Etre australien aujourd'hui n'est pas une histoire de couleurs. Qui est l'australien d'aujourd'hui ? C'est celui qui sait saisir des opportunités tout en vivant sous le soleil ». L'Australie sait accueillir et mettre en valeur ses minorités. Un concert de musique classique est donné en l'honneur de toutes les nouvelles familles australiennes. Du thé et des gâteaux sont distribués gratuitement et à côté des musiciens, on peut voir d'énormes panneaux avec les noms des nouvelles familles immigrantes. Les minorités sont parfaitement intégrées, même si des problèmes persistent (à juste titre) avec les communautés aborigènes. Tout ne peut pas être parfait, mais il est temps de reconnaître que l'Australie gère à merveille ses communautés immigrantes quand la France galère. Evidemment, l'Australie est un pays neuf qui a su apprendre de nos erreurs pour ne pas les reproduire. Je ne souhaitais pas spécialement parler politique car ce n'est pas l'objet du blog, mais quand on assiste à un évènement pareil on réalise que notre pays traine beaucoup de problèmes qui restent difficiles à résoudre. Evidemment, c'est une question avant tout historique et culturelle et chaque pays doit vivre avec son passé. A la différence de l'Australie où on aperçoit partout (supermarchés, voitures, boites aux lettres...) des autocollants « L'Australie, tu l'aimes ou tu la quittes », la même phrase en France récolte des feux de poubelles et des voitures enflammées. Ici, c'est une phrase fédératrice.
Après ce défilé qui a suscité beaucoup d'émotions chez nous, toute la ville se rejoint pour un concert. Avant le concert, on assiste à un discours de Monsieur le Maire avec l'écoute de l'hymne australien, (qui n'a ni été sifflé ou hué, mais écouté par tous dans un silence religieux). Le feu d'artifices est venu clôturer cette fête nationale parfaite.
J'ai passé une fête nationale comme jamais j'en passerai en France. Pas d'émeutes après minuit, pas de pétards lancés à la figure des gens, pas de compétitions nationales de feux de poubelles et pas de décompte de voitures cramées. Juste du respect et la fierté d'être australien. A méditer.
C'est un blog de voyage et non un blog politique, mais, comme je l'ai fait, vous pouvez évidemment vous exprimer sur le sujet. :-)
Bisous à tous !
Bonjour à tous !
Des plages immenses aux eaux émeraude, des vignobles à perte de vue, une multitude de festivals artistiques, des évènements sportifs renommée et une vie sauvage aux portes de la ville : bienvenue à Adélaïde, l'un des hauts lieux culturels en Australie Méridionale ! Et contrairement à Melbourne surnommée « la ville aux quatre saisons », le soleil est toujours au rendez-vous à Adélaïde !
Nous continuons notre aventure « couchsurfing », nous rencontrons des gens extra, notamment Fraser, un 100% aussie et 100% fan des Beatles. Fraser nous a hébergé 2 nuits, nous lui avons fait découvrir les crêpes salées et sucrées, il a été impressionné de voir des champignons dans son frigo pour la première fois ! Fraser nous a emmené à Adelaïde Hills la nuit tombée, la vue sur la ville était magnifique. Une ville australienne sans aucun building, c’était une première pour nous.
Ensuite, nous avons rencontré Rosalie et sa famille, la relève du couchsurfing. Rosalie a tout simplement été extraordinaire ! Le premier jour, elle et son mari nous ont emmenés au Down Under Tour, une course cycliste de renommée mondiale. Nous, les petits frenchies, à part le Tour de France et le Paris- Roubaix, on connait pas grand-chose… Nous étions ravis de découvrir cette course impressionnante, c’était un plaisir d’encourager les meilleurs joueurs, et surtout d’apercevoir Lance Armstrong ! Je vous laisse chercher Lance, petit indice, il a toujours des chaussettes noires !
Vous êtes les premiers au courant, oui, je suis en retard dans mes billets, donc pour me faire pardonner, vous avez le droit cette fois-ci à un "double" billet. Ne manquez pas "Melbourne la Merveilleuse" juste là en bas !
L'hystérie est à son comble, les australiens sont au rendez-vous, mais surtout, le monde entier est aux portes de Melbourne ! Avec le Tournoi de Roland Garros, le Tournoi de Wimbledon et l'US Open, l'Open d'Australie est un des quatre tournois qui constituent le Grand Chelem, à ne surtout pas rater !
Nous devons AB-SO-LU-MENT assister à quelques matchs du Tournoi ! Nous décidons d'y aller le premier jour des qualifications, c'est l'occasion de voir quelques joueurs français comme Sébastien Grosjean, Fabrice Santoro et Gaël Monfils. Grands bonheurs suivi d'une déception, le match de Gaël Monfils a été annulé et reporté au lendemain. Nous avons tout de même eu la chance de regarder les jeux de Grosjean et de Santoro qui tiennent toujours la forme. Dans les tribunes, les supporters français sont au rendez-vous. Je peux vous assurer que la Marseillaise a retentie plus d'une fois ! Nous avons partager cette journée avec nos amis anglais de Perth, Matt et David. Ils travaillaient aussi aux jouets dans les centres commerciaux, et comme nous, ils détestaient notre boss. Que voulez-vous, avoir un ennemi commun, ça soude. Nous nous sommes quittés à Perth, nous nous retrouvons sur Melbourne et nous gardons contact pour les rejoindre à Alice Springs si nos itinéraires se croisent encore... avec de la chance.
Bonjour à tous !
Après 5 jours dans le bush australien, nous voici à Melbourne !
Melbourne est une ville multiculturelle et disons... sophistiquée. L'architecture victorienne et les boulevards arborés contrastent avec les réalisations futuristes. Un des sites les plus marquant de Melbourne est le « Federation Square », une explosion délirante d'acier, de verre et de géométrie abstraite.
Melbourne s'impose comme l'une des villes les plus créatives du pays dans les domaines artistiques -concerts, cinémas plein-air, spectacles, festivals, design - sans oublier le sport ! Les Melbourniens aiment le sport (en tant que spectateurs j'entends :)) : footy, criquet, courses de chevaux, et bien évidemment le tennis. Vous le savez, en ce moment la ville est en ébullition, c'est l'Open d'Australie, un des tournois du Grand Chelem !
Un mélange architectural unique, des évènements sportifs internationaux, une scène artistique omniprésente, c'est tout le charme de Melbourne !
Melbourne est une ville d'artistes, il est rare de ne pas entendre de musiciens dans les rues ou en se promenant le long de la Yarra. Des sculptures, des plus harmonieuses aux plus loufouques, envahissent la ville. Melbourne est aussi la capitale de l'audiovisuel, nous avons visité l'Australian Center for the Moving Image qui retrace les innovations cinématographiques et numériques. Ca change des musées exposants des natures mortes, c'est tellement vivant et dans l'air du temps, nous avons adoré ce musée !
Nouveauté dans notre périple, le couchsurfing (littéralement « surf de canapé » pourrait se traduire par « passer d'un canapé à un autre »). Le couchsurfing est une communauté en ligne qui offre, en tant que membre, l'opportunité de voyager à travers le monde en logeant gratuitement chez un hébergeur adhérent. Celui-ci nous prête alors, pour une ou deux nuits, son canapé, une chambre avec commodité, un endroit où planter la tente... Aucune règle n'est imposée et c'est tout benef ! Nous économisons les frais d'hébergement et les hôtes sont ravis d'écouter nos aventures. C'est avant tout un échange culturel et humain. Et bien, nous avons été accueillis par Jacob, un australien qui aiment la fête et les voyages. Jacob nous a hébergés pendant 5 jours, le temps de visiter et de profiter de la ville. D'ailleurs, nous n'étions pas les seuls couchsurfeurs, nous avons partagé la maison avec des argentins, des canadiens, des danois, des suédois, des néo-zélandais, des allemands et des suisses (plus un chien et un chat) ! Une belle auberge australienne et une ambiance d'enfer ! Nous avons été particulièrement marqués par une soirée qui s'est terminée à 10h30 du matin ! Pendant ce séjour « multiculturel », notre organisme a été complètement chamboulé, nous n'avons pas dormi une seule fois avant 4 heures du matin...
Le trip de 5 jours était si exceptionnel que nous n'arrivons plus à quitter notre ami Petr (Republique Tchèque) et Lilou. Nous avons même agrandi la troupe avec le frère de Lilou, aurélien, ainsi que Nicolas et Elise. Oui, vous avez raison, ça sonne bien français tout ça, mais ça fait vraiment du bien de passer quelques soirées "à la française", c'est le retour de l'apéro !!! Mais la présence de Petr nous rappelle à l'ordre : "en anglais s'il vous plait " ! Nous passons le plus clair de notre temps ensemble, pour visiter et flâner dans la ville, plus on est de fous plus on rit, non ?