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Revivez nos aventures en Australie et en Asie du Sud Est !

Paluma Range National Park

                    

Ce parc national est en plein cœur des montagnes de la forêt tropicale. La « rain forest » est toujours brumeuse pendant la saison humide. Dans cette forêt, tout est nature, n'imaginez même pas une clôture pour grouper et protéger un troupeau. Résultat : les vaches envahissent les routes ! Les voitures ne les effraient pas, le fait de klaxonner non plus et Alexandre non plus. Il faut juste être vigilant, avancer doucement et faire preuve de patience... En sillonnant les routes tortueuses de ces montagnes, nous avons découvert Little Cristal Creek, l'endroit idéal pour se baigner, avec de belles cascades et des bassins naturels. Ca ne vous rappelle pas quelquechose ? Litchfield National Park près de Darwin ! Mais, comment dire, l'eau est bien loin d'atteindre les 30°. Pourtant, les australiens sautent des rochers et dévalent les chutes d'eau. Olivia, notre partenaire de voyage se jette à l'eau d'un seul coup...
Réaction numéro 1 : « l'eau doit être bonne ! » C'est peut-être typiquement français, mais, Alex et moi  testons la température de l'eau  systématiquement avant la baignade. Et bien, après y avoir mis quelques orteils, nous nous sommes regardés dans les yeux et voici la réaction numéro 2 ou le second effet Kiss Cool : « Ffffrrroid ! Ils sont fous ces australiens ! » L'eau est littéralement gla-cée ! Bref, nous essayons de rentrer dans l'eau tout doucement. D'abord les pieds, les chevilles, et on attend de s'habituer à la température de l'eau. Autant vous dire que nous avons attendu... longtemps. Au point qu'un australien est venu nous dire avec le sourire : « vous savez, elle ne se réchauffera pas ! ».

 
    
                 
                    

                 ;)

              

Viva Espana à Paronella Park

                      

Paronella Park est un jardin tropical et enchanteur qui abrite les ruines d'un château bâti dans les années 30. Ce château, c'était le rêve de José Paronella, un jeune espagnol, tombé amoureux de cette terre entourée de cascades et de végétation tropicale. José construisit le château ainsi que toutes les commodités nécessaires pour sa petite famille. Aire de repos, aire de jeux, baignade, pêche et cascades, la propriété de José était sûrement un petit coin de paradis... Mais n'oublions pas que nous sommes dans le Queensland, la côte est de l'Australie, sujet aux catastrophes naturelles. La propriété, pendant de nombreuses années, a été victime d'inondations, d'incendies et de plusieurs cyclones. Ces catastrophes ont donné à la propriété une apparence presque médiévale. Nous avons passé la nuit dans ce jardin tropical somptueux. Explorer le parc la nuit tombée est une expérience presque féerique. Les cascades illuminées, le château au milieu de la nature nous ferait presque oublier la violence de toutes ces catastrophes qui sont passées par là.

 
 
 
                   
                    
                 

                  :)

Northern Territory to Queensland

             

De Mount Isa...
Passé Tenant Creek, la route est longue, et il n'y a pas grand-chose à voir à part le désert défilé à l'infini. La seule escale conséquente, c'est Mount Isa, la plus grande métropole de l'arrière pays du Queensland. Voir un Mc Donald's dans l'outback, c'est plutôt cocasse, mais cela procure une grande joie de pouvoir profiter de la climatisation et surtout d'une glace. Nous profitons de cette petite civilisation pour acheter l'essentiel pour la suite du voyage : pommes, concombres, tomates, pain de mie et galettes de mais. Je vous jure que je commence à en avoir marre de manger des pommes, des concombres, des tomates et des galettes de mais. Et je ne vous parle pas du pain de mie... Il existe bien des «pseudo-baguettes» mais loin d'être à la hauteur de notre symbole national. A mon retour, pas de pain de mie s'il-vous-plait, je prendrai ça comme une provocation. Merci d'avance. :)
Avant de reprendre la route, nous visitons le centre de la Royal Flying Doctors Service de Mount Isa. Ces docteurs volants n'hésitent pas à faire des milliers de kilomètres pour soigner les isolés du bush. On garde leur numéro juste au cas où...

                   
                   
                 

... à Townsville
Enfin sur la côte ! Après plus de 2500 km dans le désert, nous apercevons la mer de corail ! De l'eau, de l'eau !!! Avec sa longue esplanade sur le front de mer et ses piscines aménagées, Townsville possède un côté provincial très agréable. Mais attention, il faut rester très vigilant lors de la baignade. Les « box jellyfish », des méduses très dangereuses, vous guettent ! Des espaces strictes sont délimités avec de nombreux « lifeguards » aux alentours (sorte de David Hasseloff mais en maillot jaune). Car si vous avez le malheur de vous faire piquer par une des ses méduses transparentes, un arrêt respiratoire va vous surprendre dans les prochaines minutes suivi d'une perte de connaissance. Si seulement c'était la seule méduse dangereuse... Il existe différents types de méduses, et chacune provoque des symptômes différents. Vous comprendrez pourquoi nous avons remis la baignade à plus tard...
Nous nous arrêtons dans un camping pour la nuit. Pendant la « wet season », le temps est lourd, humide et nuageux, ce qui ne fait pas forcément de mal après 4 jours dans le désert ! Dommage que les averses soient chaudes, car l'atmosphère ne se rafraichit pas vraiment. Le centre ville de Townsville est très animé : chanteurs, bouquinistes, vendeurs de bijoux, de bananes et de fruits de la passion, c'est un véritable plaisir de déambuler dans les rues !

                   
                  
                  
                  

Merci pour vos commentaires et vos mails !
(N'oubliez pas de mettre vos noms sur vos commentaires)
Bisous à tous !!!!
Cheers :)

Outback – Sur les traces de Len Beadell

             

Len Beadell était un explorateur géomètre. Il a construit des milliers de routes dans l'outback.
Comment construire une route dans le désert ? Len indiquait sa position à un bulldozer en réfléchissant un rayon de soleil dans un miroir. Le conducteur se dirigeait vers la lueur, ouvrant le chemin à une niveleuse qui le suivait. Et voilà, une nouvelle route ! Len Beadell a écrit 6 livres sur ses aventures dans le désert australien. J'ai choisi de vous faire découvrir un extrait de ses textes, qui décrit parfaitement ce que l'on peut ressentir dans l'outback. Je n'aurais pas pu mieux décrire mes sensations.

« Etre sur la route, voilà qui est vraiment romanesque, même si on n'échappe pas aux clichés rebattus (aller à la rencontre de son destin, à la découverte de soi, le fameux voyage intérieur etc.). Malgré tout, la multiplicité des expériences possibles me transporte d'avance, tout comme la perspective de découvrir villes, paysages et visages aussi divers qu'inconnus. Cet état particulier de temps suspendu est en lui-même une destination fabuleuse. D'ailleurs, le fait « d'aller quelque part » est souvent mille fois plus enthousiasmant que la destination en elle-même - une chance dans la mesure où, dans le Territoire du Nord, on passe la majeure partie de son temps à « aller quelque part » justement.
Conduire des heures durant sur une ligne droite de piste rouge cahotique dans l'outback australien est encore plus fascinant. Sur le chemin, le paysage monotone s'étend à perte de vue. Les mulgas (espèces d'acacias) défilent à travers la vitre, un dromadaire se dessine au loin. Une fois arrivé, la route bifurque et prend la direction d'une autre. On va toujours vers quelque chose sans jamais l'atteindre -quelle leçon plus belle que celle-ci pour le voyageur ?
»

Len Beadell s'est éteint en 1995, et pendant longtemps encore, les voyageurs suivront ses traces au volant d'un van ou d'un 4X4 couvert de poussière, et peu importe leur destination...

           
           
         
 
 

On vous embrasse !

Hit the road on a wicked


                  

Après une semaine à Darwin, c'est reparti pour 3000 km dans le désert ! Cap sur Cairns ! Il n'y a pas 36 itinéraires possibles, pour rejoindre la côte est, nous devons retraverser l'outback. Il est interdit de longer la côte car c'est un territoire aborigène. Nous devons donc effectuer le même chemin - repasser à Litchfield, Mataranka, Daily Waters jusqu'à Tenant Creek - avant de se diriger vers l'est. C'est un vrai plaisir de revoir les piscines thermales et les chauves-souris de Mataranka sans oublier de reprendre un p'tit verre au Daily Waters Pub... C'est donc reparti pour le camping, l'économie d'eau, les recherches de campements, la quête des douches, l'évitement des serpents, les succulents noodles, les feux de bois et les imprévus ! Prochaine épreuve, la transition de l'atmosphère humide et tropicale de Darwin à l'atmosphère sèche et étouffante de l'outback.
Notre nouveau bolide ? Un « wicked » van, un chouia plus « débraillé » que le dernier mais tellement plus « esprit roadtrip australien ». Le van appartient à notre partenaire de route Olivia, une allemande voyageant déjà depuis 8 mois en Australie. Un bon roadtrip d'une semaine en perspective, et sans climatisation s'il-vous-plait ! Tant mieux, car il y a quelque chose de grisant à rouler toutes fenêtres ouvertes et cheveux au vent... 

               
               
                 

                ;)

Ma théorie de Darwin

Bonjour et bienvenue à Darwin !

               
 

Métropole moderne à l'atmosphère nonchalante, Darwin possède un état d'esprit qui n'appartient qu'à elle. C'est ici que se rencontrent les aborigènes et les non-aborigènes, que le citadin côtoie l'homme du bush, et le travail, le farniente. Avec un climat tropical, une température de 35 degrés à l'année et un taux d'humidité de 80%, Darwin est la capitale du fameux « No Worries » !

 
 

Pourtant Darwin possède un lourd passé, à peine reconstruite suite aux bombardements de la seconde guerre mondiale, la ville a été tragiquement dévastée par le cyclone Tracy, la veille du soir de noël 1974. Avec ses renouvellements perpétuels, Darwin est une ville neuve. Tous les nouveaux bâtiments respectent des règles de construction drastiques, avec un blindage pour résister aux cyclones et aux ouragans. Les normes n'ont toutefois pas encore été mises à l'épreuve, car il n'y a pas eu de cyclone aussi violent depuis Tracy.

Vous vous êtes déjà demandé d'où venaient les peaux de croco, les sacs en croco et les santiags en croco ? Du territoire du Nord ! Chaque année, près de 200 crocodiles sont péchés rien qu'aux alentours de Darwin, dans la ville même, son port, ses plages et ses rivières. Je n'ai jamais vu autant de sacs en croco dans les vitrines ! Et étrangement, je n'ai jamais vu autant d'unijambistes et de grosses cicatrices de morsures sur les cuisses des gens...Il fait tout de même bon vivre à Darwin (transition peu convaincante j'avoue), mais l'atmosphère est très relax, encore plus qu'à Fremantle -Western Australia près de Perth-. La ville est certes petite mais les habitants sont charmants, une qualité propre à tous les australiens d'ailleurs. Activité incontournable à ne pas manquer : l'observation des crocos, évidemment ! Les parcs et les fermes d'élevages ne manquent pas. Ainsi, nous avons pu leur donner à manger, les voir sauter ( les « jumping crocs ») et porter des bébés. Les gueules des bébés crocodiles sont scellées car ces charmantes créatures peuvent vous sectionner vos doigts avant même que vous vous en rendiez compte.

                 
               
                 
                 
                 
                 
               

Pendant notre séjour à Darwin, nous continuons nos rencontres australiennes via couchsurfing. Nous avons passé nos premières nuits chez Noodle, un poète hippie de 50 ans, Warren, un jeune kitesurfeur de 36 ans toujours à la recherche des vagues et enfin, chez Chris, un aussie de 54 ans avec un petit handicap. Chris souffre de surdité mais il a une aide précieuse en permanence : sa chienne Ivy. Ivy est un « hear dog », une chienne pour malentendant, c'est d'ailleurs impressionnant de la voir à l'œuvre. Quand le téléphone sonne ou quelqu'un frappe à la porte, Ivy pose sa tête ou sa patte sur la cuisse de son maître et lui indique d'où provient le bruit. Comment faisions-nous pour communiquer me direz-vous ? Et bien Chris s'est fait opérer et est équipé d'appareils performants, donc à part quelques bruits électroniques ou autres, il n'a pas de problèmes majeurs pour échanger avec les autres.Ci-dessous, Warren.

 

Bisous !
Et merci pour votre patience ! ;)
Pas trop secoué par la tempete ? Tout le monde va bien ?

Outback – Litchfield National Park

Bonjour à tous !

Nous sommes bien arrivés sur la barrière de corail, plus exactement à Cairns.
Nous allons très bien, on bulle dans cette superbe petite ville. De retour sur notre périple, jusqu'à Darwin !
   

                 

Litchfield National Park, c'est une carte postale : ce site est tout simplement somptueux. Des cascades dégringolent sur des rochers de couleurs orangés à rouges vifs, et se jettent dans des piscines naturelles entourées de verdures tropicales. Sensationnel. L'eau est à 30 degrés, parfois 35 selon les bassins naturels. Pendant la baignade nous avons rencontrés les maîtres des lieux : les varans. Ils rôdent autour des cascades et n'hésitent pas à plonger dans l'eau même si nous nous baignons. Un peu flippant quand même... :)

                  
 
                   
                   

 

Autre curiosité du parc national, les termitières magnétiques. Ces termitières sont des chefs d'œuvres d'architectures uniques. Elles sont parfaitement alignées du nord au sud, et sont spécialement conçues pour réguler la température selon les saisons. Des scientifiques et architectes se penchent sur le sujet. Autre œuvre architecturale : les cathédrales qui peuvent atteindre 5 mètres de hauteur.

 

Le petit paradis de Litchfield est à Buley Nockhole. L'eau tombe dans des cascades dans une série de trous d'eau rocheux. Nous nous sommes baignés pendant 3 heures avant de découvrir les fameuses Florence Falls. Le plus surprenant est la température de l'eau. On y rentre comme dans un bain. J'en connais à qui ça plairait... En voyant des cascades, je ne m'attendais pas du tout à une baignade facile. En Europe, qui dit cascades, dit eaux glacées. Litchfield park est juste un petit paradis sur terre.

 

Des bisous !

Outback – Daly Waters pub & Mataranka

                        

Daly Waters était une étape importante au début de l'aviation. La plupart des visiteurs d'aujourd'hui y font une halte pour son pub mythique, le plus ancien du territoire du nord : le Daly Waters Pub.
Ce bar détonne, il respire le voyage et la convivialité. Ses murs sont couverts de billets de banque, de soutiens-gorge, de T-shirts, de photos, de matériels agricoles, de plaques d'immatriculation du monde entier, de tongs, bref... on y trouve à peu près tout sauf du papier-peint. La tradition veut que chaque client du pub laisse un « petit quelque-chose ». Comme vous le savez : nous respectons les traditions ! Johannes, Alex et moi y avons laissé un peu de nous. Johannes a agraphé un billet d'avion périmé et Alex, sa carte d'identité périmée. Ce que j'ai laissé est bien loin d'être périmé : j'ai laissé une de mes photos de mes acolytes et moi. Aline, Julie, nos bouilles sont au milieu du désert australien ! (Ne vous en faîtes pas, il me reste ma photo de secours). De ce bar atypique, je me souviendrai des « pancakes ice-cream », un vrai régal. Yummie !!!

 
 
                 

Après être entrés dans les murs d'histoire du Daly Waters Pub, faut bien s'accorder un moment de détente à Mataranka !
Mataranka est une petite bourgade qui voit affluer de nombreux visiteurs venus profiter du bassin thermal naturel. J'ai été surprise, je m'attendais à des roches rouges avec des trous d'eau, similaires à Kings Canyon, mais entre Daly Waters et Mataranka, nous avons changé de climat, nous voici maintenant en zone tropicale. Le sable rouge a laissé place à une végétation plus dense et verte. Le taux d'humidité nous pèse, juste le temps de s'habituer peut-être.
La particularité de ces bassins ? Les voisins ! Des milliers, milliers de chauves-souris au dessus de nos têtes. L'eau est à au moins 30 degrés, c'est le paradis, nous sommes entourés de végétation tropicale tout en admirant les chauves-souris. Cependant, il ne faut pas relacher notre vigilance, car à certains endroits, la baignade n'est pas autorisée, et pour une bonne raison. Nous sommes passés en zone tropicale avec une nouvelle flore et faune - bonjour les crocodiles ! Il y a beaucoup de panneaux « ne pas nager après ce point ». Je vous assure qu'on ne joue pas les héros. 

 
 

Ma première nuit en zone tropicale a été très éprouvante. La température frise les 43 degrés avec un taux d'humidité de 80 %. Et plus on remontera sur Darwin, pire ce sera ! Pendant la nuit, j'ai fait une crise « de je ne sais pas trop quoi ». J'avais du mal à respirer, à retrouver mon souffle. J'ai eu clairement l'impression de ne pas avoir d'air. Les problèmes de respiration se sont accompagnés de tremblements, de nausées et de fièvre. Ma crise a peut-être durée une heure. J'ai pu retrouver le sommeil sous la surveillance d'Alexandre.
Cette transition zone aride / zone tropicale est plutôt dure à gérer, surtout la nuit. Les nuits sont difficiles, on transpire à outrance en permanence. J'ai l'impression d'être dans un hammam et de ne pas pouvoir en sortir. Je n'ai pas fait de nouvelles crises depuis, on dit que le corps s'habitue... Tout va mieux maintenant.

:)

PS : après une semaine passée à Darwin, nous reprenons le chemin du désert direction Cairns. Impossible de longer la côte car c'est en territoire aborigène. C'est donc reparti pour 3000 km direction la barrière de corail. Le blog ne sera pas alimenté pendant une semaine, temps de la traversée.
On vous embrasse tous, je pense bien à vous, merci pour vos commentaires !

Outback – Quand t’es dans le désert…


                     

... depuis une semaine déjà ! La véritable aventure du bush, c'est de passer la nuit dans le désert, trouver et organiser le campement au milieu de nulle part, assister au coucher de soleil, faire un feu et regarder le ciel étoilé le plus beau du monde.
L'homme du feu, c'est Alex, il est tout fier avec sa « fire-stone » : du magnésium, un silex , des branchages et c'est ainsi qu'Alex crée le feu chaque soir pour toute la troupe. Admirer la voie lactée en mangeant des noodles autour du feu. C'est ça le bush ! Les nuits sont difficiles, les tentes prennent des allures de four à 50 degrès. Même si les nuits sont un « chouia » moins chaudes, le sol lui reste bouillant. La journée, la chaleur est étouffante, elle nous écrase et le soleil brûle la peau (les filles, n'espérez pas parfaire votre bronzage dans le désert). Nous sommes tous rouges sur les jambes, les bras, je vous parle même pas des vêtements. Nous prêtons beaucoup d'attention à notre eau.

Au milieu du néant surgissent les Devil's Marble, les « billes du diables ». Le désert australien est étonnant. Nous roulons en regardant la végétation aride et le sable rouge défiler pendant des jours et des jours... et soudain, on tombe sur des replats en fusion érodés de plusieurs millions d'années. 

                    
                     
                     
                   

Encore une halte au milieu du désert : la Red Centre Farm, unique en son genre puisqu'il s'y vend du vin de mangue, typique du territoire. Une dégustation de vin de mangue frais au milieu du désert, ça extrêmement mais alors extrêmement fait plaisir !

:)

Outback – Alice Springs

                  

La ville d'Alice Springs était à l'origine un simple relais télégraphique. 150 ans après, le relais s'est transformé en petite ville au milieu du désert. Nous sommes maintenant au cœur de la culture aborigène. Les galeries d'art ne manquent pas et les aborigènes vendent leurs réalisations à même les trottoirs. Contrairement aux grandes métropoles, les aborigènes sont nombreux et omniprésents. Hormis pour les amateurs d'arts aborigènes, Alice Springs n'a pas grand intérêt, nous y faisons le plein d'essence, d'eau et de nourriture avant de rejoindre Darwin.

Je vous l'ai dit, les douches, c'est la quête du graal. Un moyen de prendre des douches gratuites ? S'introduire dans un camping en prétendant en être client (ouh, pas bien !). Nous avons effectué cette opération avec succès... jusqu'à Alice Springs.
Alex et Chris étaient près du van pendant que les autres étaient tranquillement sous la douche. Une responsable repère le van et s'approche, ça sent le roussi... « Avez-vous un reçu ? »
Alex d'un air assuré : - « notre ami a le reçu, il est sous la douche. »
La responsable : - « votre ami ? Vous êtes combien ? »
Chris, l'allemand pas très résistant au stress : - « Oh, on n'est que deux. »
Bravo Chris :)
C'est comme ça qu'on a du dormir quasi de force dans ce camping. Et bien, ce n'était pas si mal, c'était même très bien. Pour l'équivalent de 8 euros par personne, nous avons bien profité de la piscine, des barbecues, des douches (et oui encore) et surtout nous avons pu donner à manger à des wallabies pas farouches.

Macdonnell Ranges
Si Alice Springs n'a pas grand intérêt, ses alentours valent le coup d'œil. Direction le Macdonnell Ranges National Park. Ces gorges spectaculaires s'étendent à l'est et à l'ouest de la ville. Les gorges aux parois abruptes sont creusées de trous d'eau. Nous avons fait une petite promenade dans la Simpsons Gap, un imposant gouffre, conséquence de 60 millions d'années d'effort d'une rivière au débit rare.

                 
                   
                   
                 
Qui dit désert, dit présence d'extra-terrestre (présence potentielle si vous préférez), car quelle surprise sur la route ! Non non, pas de traces de soucoupes volantes sur le sable, pas de rencontre du troisième type  (quel dommage...) mais un site plutôt rigolo !

  
                  

:)

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