Revivez nos aventures en Australie et en Asie du Sud Est !

Brisbane

                                       

Une semaine et 1800 km, ça passe vite... surtout quand on loupe les withsundays et toutes les autres îles de la mer de corail. Alors quand on rentre et on découvre un trou de 1500 dollars sur le compte, c'est pas la fête ! Mais vous connaissez la suite, tout est arrangé maintenant. Nous avons retrouvé Mathieu à Brisbane, nous avons attendu que le cyclone trace sa route. Nous avons surtout réorganisé notre voyage. Hormis le temps passé à la banque, nous avons changé nos dates de vol pour Singapour, nous avons revendu notre matériel de camping (tente, matelas et lampe à huile). A part flâner dans le centre-ville, le business center, la bibliothèque, le lagon et une promenade de nuit, nous n'avons pas profité de Brisbane comme il se doit. On retrouve tout de même le décalage de l'architecture australienne. Les églises tranchent avec les buildings, c'est beau !!!
Nous réorganisons en priorité notre voyage et voici la première décision : marche arrière toute, direction Cairns, encore une fois mais cette fois ci en compagnie de Mathieu. Le cyclone passera dans quelques jours près d'Airlie Beach, il est classé catégorie 4. Dans quelques jours, nous donnerons une seconde chance à la barrière de corail. Un nouveau lift en vue !

 
 

Bisous a tous !!

 

Supercalifragilisticexpialidocious !

                        

Pour ceux dont la jeunesse a été bercée par la plus célèbre gouvernante du monde, une petite halte à Maryborough s'impose ! Lieu de naissance de Pamela Lindon Travers, créatrice de Mary Poppins, Maryborough figure parmi les villes les plus anciennes du Queensland. Près de l'hôtel de ville, on trouve 10 personnages de Mary Poppins gravés dans la brique. Pour retomber en enfance, il suffit de se munir d'un crayon et d'une feuille de papier, superposer la feuille sur les dessins gravés, et on repart avec un joli croquis !
J'avoue qu'à part photographier la statue de la baby-sitter volante, Maryborough n'a pas grand intérêt, mais on apprend beaucoup de choses. Eh oui, première surprise, l'auteur de Mary Poppins n'est pas anglaise mais australienne et elle a refusé de céder les droits à Walt Disney pendant plus de vingt ans !!! Walt était un homme plutôt persévérant. Et heureusement...

 
 

A part le cyclone qui nous poursuit, le lift se passe super bien. Chaque soir, le défi principal est de trouver un lieu discret pour passer la nuit. Nous devons tous les trois dormir dans le van car contrairement à la côte ouest, les espaces permettant de camper gratuitement sont rares, voire inexistants. Et la police veille. Des véhicules font des rondes dans le but de débusquer les voyageurs économes. Ainsi, chaque nuit, nous sommes à la recherche d'un endroit tranquille et reculé, dans l'espoir de ne pas être réveillés en pleine nuit une lampe torche dans la figure. La peine : 200 dollars par personne. A ce prix là, mieux vaut bien réfléchir à l'emplacement du van pour la nuit. Les meilleurs emplacements étant les plages reculées ou les quartiers en construction. Admirer le coucher du soleil ou taquiner un opossum, il y a toujours quelque chose à faire.

             
             


              ;)

 

Video killed the radio star - bis -

Je vous propose une seconde video qui date de notre lift Sydney - Melbourne du mois de janvier. Plutot citadine donc.
Enjoy !!!           

                             

Fraser Island

                      

C'est au large de la Fraser Coast que se situe une des perles de l'Australie, Fraser Island. Avec ses 120 km de long et ses 15 km de large, Fraser Island est la plus grande île de sable au monde. Elle possède un écosystème unique, d'ailleurs, les aborigènes la surnomment « K-Gari » ce qui signifie «paradis ». L'île est parsemée de 40 lacs entourés de forêt tropicale et de dunes de sable pouvant atteindre 224 mètres. Dans ce décor de sable blanc, seuls les bus aux châssis géants munis d'énormes pneus et les 4X4 peuvent parcourir l'île et accéder à « l'autoroute ». Et oui, certaines plages sont si vastes qu'elles se transforment en autoroute et même en piste d'atterrissage ! Rouler à 90 km/h le long d'une plage, c'est plutôt sympa.
Les plages sont belles, vastes et désertes, mais la baignade y est fortement déconseillée à cause des puissants courants marins et des requins mangeurs d'hommes aux alentours. Les dingos de Fraser Island sont les plus « purs » du pays (aucun croisement avec d'autres races de chien).
Véritable salon de beauté en plein air, le lac McKenzie est LE site incontournable de l'île. L'eau est si pure, si limpide qu'elle adoucit la peau et les cheveux et le sable minéral est idéal pour un petit gommage. Les filles, vous pensez bien que j'ai fait une petite pause « beauté ». :)
Autre site à ne pas manquer, l'épave du Mahono. Le Mahono était un navire de passagers qu'un cyclone emporta en 1935, elle gît sur la plus vaste plage de Fraser. Le challenge ici est de prendre une photo sans intrus dessus...
Fraser est une île à la nature exceptionnelle. Classée au patrimoine mondial, les australiens ont conscience des conséquences des visites sur son environnement. D'ailleurs, les moyens d'y accéder sont limités. C'est simple, on n'a le choix entre la location de 4X4 ou les tours organisés. Les responsables encouragent à choisir les excursions organisés, car mêmes si elles contraignent à cohabiter avec une quarantaine de visiteurs, elles sont moins polluantes. La survie de l'écosystème de l'île dépend en effet du nombre de véhicule qui la parcourent. Nous avons donc découvert l'île via un tour organisé. Je déteste les tours. On passe de voyageurs à touristes. Et après 7 mois de liberté, ça fait toujours mal de faire des arrêts de 40 min toutes les 2 heures pour les vessies fragiles de papy et mamie. C'était juste le petit bémol de la journée.

 
 
                    
                    
 

Les tortues de Mon Repos

                         

Le cyclone ne nous a pas empêché de vivre des moments magiques, comme celui passé sur la jolie plage de « Mon Repos » au nord est de Bundaberg. De novembre à mars, les tortues accèdent à la plage pour pondre leurs œufs. Observer les bébés émerger du sable et migrer vers l'océan à la nuit tombée, c'est assister à une merveille de la nature. Cette colonie, avec près de cinquante bébés, se débat pour sortir du nid de sable. Le ranger prend soin de mettre les plus rapides en lieu sûr en attendant que le reste de la famille se réveille et grimpe hors du nid. Après cette ascension difficile, les tortues, pas plus larges que 6 cm, doivent rejoindre l'océan en se dirigeant vers la lumière de l'horizon. Ce parcours est très dangereux pour ces petites créatures sans défense. Pendant quelques brèves minutes, elles deviennent les proies privilégiées des dingos, des oiseaux, des phoques, otaries et bien d'autres. Donc, en plus de les observer, nous les avons aidés à rejoindre l'océan saines et sauves. Avec les visiteurs et les rangers, nous avons formé une allée éclairée avec nos lampes torches menant vers l'océan (les tortues se dirigent instinctivement vers la lumière). Sortir du nid, parcourir la plage... beaucoup d'obstacles franchis, mais reste encore à accéder à l'océan. Opération difficile car elles sont sans cesse repoussées par les vagues !
Assister aux premiers pas d'une colonie et rendre la première étape de leur vie un peu plus facile, c'est très émouvant. N'oublions pas que les tortues sont très vulnérables : sur une colonie de 70, une seule survivra aux dangers de l'océan et pourra revenir sur sa terre de naissance.

                      
                    

                     ;)

PS : ces photos sont les seules que je puisse vous offrir, les prises de vue étant extrêmement contrôlées.

Life is too short. Don't waste it. Go surfing.

                        

Plus qu'un sport, un mode de vie. THE way of life of Australia : le surf. Et aujourd'hui, on apprend à surfer, on va prendre la vague et surtout, on va se la péter sur les plages australiennes ! Nous surfons sur une des plages de Town of 1770, une des plus belles destinations balnéaires du Queensland. Cette petite localité offre des plages épargnées par les foules avec des vagues idéales pour surfer.
Le moniteur ne tourne pas autour du pot : « bon, les gars, j'avoue qu'aujourd'hui, ce ne sont pas les vagues idéales pour apprendre à surfer et le courant est particulièrement puissant.». Ca calme. Ok, on ne se dégonfle pas, on enfile et on exhibe fièrement son top en lycra anti-UV, c'est parti ! Les premières leçons se font sur la terre ferme, on y répète les mouvements, le moniteur nous explique les règles et codes des surfeurs, les rappels de sécurité et hop, à nous les vagues !
L'expérience se révèle périlleuse. J'étais loin d'imaginer que c'était facile, mais je sous-estimais les efforts à fournir pour lutter contre le courant. Rien ne sert de lutter quand on est emporté... Heureusement que les moniteurs nous aident à résister et à passer les vagues. Attraper sa première vague ? Une première victoire ! Reste à se mettre debout. Ah, ah, ah. Ces instants sont tellement rares que, quand un des élèves réussi, toute l'équipe pousse des cris de joie ! Se mettre debout reste un exercice particulièrement difficile. Les vagues vous propulsent, et quand vous avez la chance d'être toujours sur votre planche, il faut appliquer à la lettre les conseils et les gestes répétés sur la terre ferme. Au fur et à mesure des heures passées dans l'eau à résister au courant, on ressent clairement le manque d'énergie. La planche me semble de plus en plus lourde. Je répète les gestes, je repère ma vague, je pagaye. Et là, par miracle, je suis enfin debout ! « Je surfe, je surfe ! » Et je glisse sur la vague sous les cris des mes co-équipiers. Surfer sa première vague... ça ne s'oublie pas.

 
 
 
 
 
 

Bisous !!!!!

Merci pour vos messages de soutien ! Vous serez heureux d'apprendre que tout est rentre dans l'ordre. J'ai fait toutes les demarches et j'ai eu la chance de choisir une des banques qui rembourse en cas de fraude en Australie. Et oui, les lois ne sont pas les memes qu'en France ! J'ai eu mon argent dans les 48 heures. Rapide les australiens !!!

Video killed the radio star


Hello !

C'est pas du Spielberg ni du Besson, mais ça fait toujours plaisir !
Voici une petite vidéo qui retrace notre lift Adelaide/Darwin, soit 5500 km d'aventures !

 

Cyclones, fraudes bancaires et Cie


                            

Nous voici sur les routes du Queensland, surnommé « The Sunshine State ».
« The Sunshine State », la bonne blague. Je commence par la bonne ou la mauvaise nouvelle ?
La mauvaise ? Le cyclone Ului, classé catégorie 4, se rapproche dangereusement de la côte est australienne. La bonne ? Il n'y en a pas. Mais j'ai une deuxième mauvaise nouvelle : Ului est renforcé par le cyclone Tomas, qui a déjà dévasté les Fidji il y a quelques semaines avec 17000 personnes évacuées. Ô joie.
Le lendemain de notre départ de Cairns, il est vrai que le temps nous semblait particulièrement gris, avec beaucoup de vent et quelques averses, mais de là à imaginer 2 cyclones... C'est Ului qui se rapproche, ou plutôt qui nous pourchasse. En effet, comme nous, il se dirige vers le sud. Pendant une semaine, nous avons sillonné la côte est et ses sites les plus touristiques pour nous entendre dire : « désolé les gars, tout est annulé, aucun bateau ne prend la mer, aucun avion ou hélicoptère ne décollent ». Toutes les compagnies attendent les prévisions et la progression du cyclone, les habitants des îles sont évacués, les médias donnent les conseils et les marches à suivre... Bref, c'est la fête.
Ainsi, nous sommes passés à côté des fabuleuses Withsundays, Great Keppel Island et Lady Musgrave Island, toutes les îles paradisiaques de la barrière de corail. Cela fait 7 mois que j'attendais de découvrir les Withsundays. 7 mois. Je ne vous cache pas que quelques grosses larmes ont coulées. Aussi, impossible d'attendre sur place car le cyclone est attendu sur la côte entre Airlie Beach et Makay. Traduction : il se dirige droit sur nous.
Cette semaine a bel et bien été une perte de temps et d'argent.

Comme si cela ne suffisait pas, à mon arrivée à Brisbane, je découvre un mail de ma banque qui me demande si je suis en vacance en Italie... Mon compte australien a été débité de 1500 dollars - près de 1000 euros - via 4 distributeurs en Italie. Ils ont eu la présence d'esprit de bloquer ma carte après 4 retraits. Après mon coup de fil à la Direction des Investigations, je tombe en larmes. Comment est-ce possible ? Je ne fais aucun paiement via internet, je paye toujours cash ou exceptionnellement par carte dans des compagnies touristiques reconnues ! Mes économies, mon budget envolé. Nous avons travaillé 4 mois, nous avons fait du couchsurfing pour économiser les loyers, nous avons travaillé à la ferme pour économiser encore et encore. Et tout ça pour quoi ? Reste à savoir si la suite du voyage n'est pas compromise. Je me rends à la banque demain matin, j'ignore si un remboursement est possible, même si la fraude est prouvée. Alex et Mathieu (eh oui, Mathieu est à Brisbane aussi) tentent de me réconforter tant bien que mal. Dur de relativiser après 7 mois d'efforts.

A retenir :
- La vie, c'est pas juste
- Les Italiens sont des voleurs (pas seulement de fric mais de coupe du monde aussi).
- Heureusement que les amis (et petit ami) sont là.

Bon, et la bonne nouvelle, c'est que je prépare les billets à venir, on a quand même pu faire quelques trucs sympas sur la route ...

WWOOF WWOOF WWOOFING

                   

Je vous vois d'ici « WWOOF » ? Kesako ?
Willing Workers On Organic Farms ! Le concept est simple : les « wwoofers » (des voyageurs le plus souvent) choisissent une ferme où travailler 4 à 6 heures par jours en échange du toit et du couvert gratuits. Nous sommes donc des « wwoofers » pendant quelques jours ! Faire du Wwoofing présente de nombreux avantages : partager la vie d'une famille australienne, découvrir leur mode de vie, apprendre le travail de la terre... et on ne va pas se voiler la face, é-co-no-mi-ser ! Nous ne payons pas de loyers et la famille nous invite aux repas en échange de nos 4 à 6 heures de travail par jours, une sacrée économie pour nous. Les travaux diffèrent selon les fermes : de nourrir les kangourous à installer une clôture pour un troupeau, de jardiner à nettoyer des hangars, ramasser des noix de coco à mettre du vin en bouteille... tout dépend de la ferme que l'on choisit !

Notre fermier s'appelle David, il dirige un business de pêche de Barramundi à 30 minutes de Cairns. La propriété est magnifique, un grand jardin et un lac entouré des montagnes de la forêt tropicale. Il y a aussi 2 wallabies. Nous avons fait beaucoup de petits boulots, jardinage, ramasser les feuilles de palmier en quad, rangement, karcher, nourrir les poissons... 

 
 
 

David est un blagueur, je sais que je suis naïve, mais j'ai du mal à me faire à l'humour australien.
Anecdote.
David nous a prêté des chambres à air de tracteurs pour dévaler la rivière et les cascades. Juste avant de partir avec le quad, il nous demande très sérieusement :
- « vous avez du sérum anti venin ? »
Mon visage a du se décomposer devant lui. Je réplique pleine de déni :
- « Mais... pour quoi faire ? »
- « Ah... ben, ce sont les serpents... Je ne peux pas vous laisser y aller sans anti venin. Bah... certains wwoofers sont revenus ! »
Ok, je me suis fait avoir une fois.

Anecdote 2
Juste avant de nous jeter à l'eau, il nous tend un couteau (pas un couteau suisse, hein ?) en disant :
- « Tenez, si vous voyez un crocodile se diriger vers vous, il faut agir vite. »
Mon visage se re-décompose. David a toujours l'air très sérieux. Je regarde Alex avec des yeux qui veulent dire « euh... t'es sûr qu'il plaisante là ? ». Je doute toujours jusqu'à ce qu'il nous dise « au cas où vous ne reveniez pas, où sont vos passeports ? ». Je me suis fait avoir une deuxième fois.

On se jette à l'eau pour une croisière d'une heure et demie en plein cœur d'une rivière tropicale. Magnifique. Assez périlleux parfois. C'est d'ailleurs au beau milieu des rochers que nous nous sommes rappelés que nous n'étions plus assurés depuis une semaine... l'aventure je vous dis !

Anecdote 3
Marc travaille aussi sur la propriété. Très sympa, il nous a fait faire le tour de la propriété en nous donnant des conseils.
- « Si vous voyez des serpents de couleur foncés, éloignez-vous, ils sont très agressifs et dangereux. »
Je ne vais pas me faire avoir une troisième fois... je souris. Il continue très sérieusement.
- « Euh, Marc, c'est pas une bague ? ». Je vous confirme, ce n'était pas une blague... Il faut rester vigilant sur la propriete. J'ai vraiment du mal à détecter l'humour australien !

Nous avons passé 5 jours chez David, et je vous écris aujourd'hui d'une autre propriété ! Et oui, nous sommes déjà dans une autre ferme ! David nous a recommandé à Vera, une charmante dame avec une charmante propriété avec piscine et terrain de tennis. Une grande famille aussi, Vera reçoit ses 2 filles et ses 4 petits enfants, sans oublier les maris. Nous sommes donc 11 dans la maison, sans compter les 2 chiens (vous n'imaginez pas comme je suis contente !). Rosie, un croisé colley / dingo (chien sauvage) et Rex, un berger allemand (rasé entièrement pour le soulager de la chaleur, c'est assez drôle). Le jardin est immense avec des arbres fruitiers, mangues, citrons, noix de coco, papayes, pomelos... Il n'y a qu'à se servir ! 

  
   
                   
 
Nous préparons notre lift pour Brisbane. Nous partons vendredi. On ne change pas une équipe qui gagne, nous repartons avec Olivia, notre partenaire allemande et notre van destroy. Il n'y aura donc pas de nouveaux billets pendant une dizaine de jours. Le temps de faire 1800 km.
Bisous à tous !!!

PS : Pas d'inquiétude, nous avons renouvelé notre assurance, aujourd'hui. L'aventure, oui, mais avec précaution ! 

                  :)

I had a dream : Cairns and the Great Barrier Reef

               
               

Avec sa barrière de corail et son environnement tropical, la popularité de Cairns n'est plus à faire ! La star ici, c'est la grande barrière de corail, des millions de touristes affluent pour explorer le récif. Le nombre d'organisateurs d'excursion, de plongée, de snorkeling et de croisière que l'on trouve ici peut donner le tournis. La barrière de corail génère 5,8 milliards de dollars en activités touristiques et 63 000 emplois à plein temps ! Le récif est l'un des plus grands et des mieux préservés au monde. Malheureusement, au rythme du changement climatique, le réchauffement des eaux et leur acidification provoquent le blanchissement du corail. Il est plus que grand temps de découvrir ce cadeau de la nature.
Cairns est une ville à l'énergie débordante. Les locaux s'adonnent à l'aquagym dans le lagon, piscine à débordement gratuite au bord de mer. Les joggeurs se dépensent sur l'esplanade et les plus paresseux bronzent près du lagon. Pour la première fois depuis le début de notre aventure, impossible de trouver un hôte via « couchsurfing ». Les locaux seraient overbookés ou réfractaires aux voyageurs ? Pas grave, nous passons les premiers jours en backpacker (auberge de jeunesse).

 
 

A Cairns, on bulle, on va piquer une tête dans le lagon, on mange, on se promène dans le centre-ville et on va repiquer une tête dans le lagon. Mais surtout, on réserve une croisière pour faire du snorkeling -plongée tuba- sur la barrière de corail près de Green Island. C'est là que je vous annonce le come-back de Mathieu et de son frère Damien. Cairns, la barrière de corail, le soleil et les potes... Que demander de plus ?! Nous attendons nos amis  quelques jours pour « snorkeler » ensemble. Pour cette virée en mer, nous avons choisi la compagnie avec le plus petit bateau : un voilier, avec un équipage de 3 personnes et 17 touristes à bord. Une journée extra nous attend !
Notre meilleur allié pour cette aventure : le T-shirt anti-UV. Quand je vois les demoiselles en bikini en train de faire bronzette sur la proue du bateau, j'ai toujours un petit sourire ironique - « Ma pauvre, tu fais la belle maintenant, mais si tu savais ce qui t'attends ce soir... ». On ne le répètera jamais assez, le soleil australien est le plus meurtrier de la planète ! L'Australie compte le taux le plus élevé de cancers de la peau au monde. Trop de personnes sous-estiment les dangers du soleil, nous même, après 6 mois, nous commettons encore des erreurs. Nous avons littéralement été « décalqués » par le soleil, le temps de déjeuner près du lagon (20 min) en se tenant bien à l'ombre.
Il faut donc redoubler de vigilance en mer. D'ailleurs, quand on observe les membres de l'équipage, tous portent des manches longues et se tartinent de crème solaire toutes les demi-heures, donc, vive le T-shirt anti UV !

  

Direction Green Island, une petite île corallienne paradisiaque. Green Island abrite une forêt humide et des superbes plages. Une carte postale (oui, encore une!). Dans ces eaux translucides, on peut même apercevoir de beaux poissons blancs, presque transparents. Ils seraient passés inaperçus si Damien n'avait pas eu une bonne vue ! Près du récif, des « nemo » - poissons clowns - des poissons jaunes fluo ou bleus roi... Ce monde sous marin est fascinant. L'équipage nous conseille fortement de plonger près du récif, car des requins peuvent rôder aux alentours... C'est d'ailleurs ici, il y a quelques années, qu'un couple américain parti plonger en excursion a été oublié par les membres de l'équipage (ne me demandez pas comment c'est possible, je ne sais pas). Ils sont restés seuls en mer pendant 3 jours avant de se faire dévorer par les requins. True Story. Cette histoire a même été adaptée au cinéma sous le nom de « Deep Water ». Ca vous donne pas envie de piquer une tête ?
  
  
                 
                 
               
                 
 

     Cheers
             ;)

 

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